Vendredi 13 juillet 5 13 /07 /Juil 10:02
A bord du FPU-Atlas, la tension montait. Le lieutenant Jones ne savait trop que faire. Le capitaine Douglas aurait dû appeler depuis plusieurs heures maintenant. Mais toujours pas de nouvelle. Selon les scanners, lui et Neil étaient toujours vivant. C’était déjà rassurant. Et les vaisseaux extraterrestres n’avaient ni bougé, ni relevé leurs boucliers, ni rien fait qui eut pu paraître agressif.
 
Un « bip bip » sonore retenti sur la passerelle.
- Lieutenant Jones, fit l’Enseigne Lhatta, un appel du vaisseau extraterrestre.
- Sur haut-parleur.
- Bonjour ! J’ai un message pour le lieutenant Jones.
- Bonjour, vous pouvez parler, je suis le lieutenant Jones.
- Je suis le Zourk Menesis, Commandeur des Akraniens. J’ai un message du capitaine Douglas. Il dit de ne point vous inquiéter, il devait vous donner de ses nouvelles, mais il ne peut le faire pour le moment. Il se repose. Vous savez notre bière est assez forte, et nous avons beaucoup parlé lors du banquet, et porté de nombreux toast. Mais, dans quelques heures il vous contactera lui-même…
- Bien merci pour ce message, Zourk Menesis…
- Pas de problème… Si certains d’entre vous veulent monter à bord, ils sont les bienvenues… histoire de faire mieux connaissance… ou vérifier que je dis vrai au sujet du capitaine…
- Merci Zourk Menesis, veuillez me laisser le temps de la réflexion.
- Bien sûr. Terminé
 
Jones réfléchit. Son intuition lui criait que quelque chose n’était pas normal. Elle flairait un piège. D’abord, elle connaissait assez le capitaine pour savoir qu’il tenait formidablement bien l’alcool pour un humain. C’était d’ailleurs pour cela qu’il était souvent envoyé en délégation, certains fonctionnaires tombant dans les pommes après deux toasts de certaines boissons intersidérales, frelatées ou pas ! De plus, cette façon de les attirer par petit groupe dans leur vaisseau ne lui disait rien qui vaille… Mais s’ils étaient agressifs, pourquoi ne pas avoir simplement détruit le FPU-Atlas ? Pourquoi toutes ces manœuvres ?
 
La seule façon d’y voir clair était d’enquêter à l’intérieur du vaisseau extraterrestre. Mais comment le faire le plus discrètement possible ? Une idée vint au lieutenant Jones. C’était dangereux, mais faisable.
- Enseigne Lhatta, envoyez un message au akraniens, et dites leurs que le lieutenant Jones et quatre membres d’équipage veulent monter à leur bord, en réponse à leur invitation.
- Bien lieutenant.
 
Lhatta fit comme le lieutenant lui avait ordonné, puis vint la rejoindre.
- Mon lieutenant, je voudrais vous signaler que ce que vous faites est périlleux. Si vous tombez entre leurs mains, nous n’avons plus d’officier pour nous commander.
- Oui, et c’est peut-être ce qu’ils souhaitent. Mais je ne compte pas y aller avec le groupe.
- Pardon ?
- Les akraniens ne m’ont pas vu, ils ne savent pas à quoi je ressemble. Une volontaire va se faire passer pour moi, et aller avec quatre autres volontaires sur le navire akranien, par téléportation. Pendant cette opération, qui attirera l’attention des akraniens, j’essayerai, en scaphandre autonome, de me glisser à leur insu dans leur vaisseau.
- Mais c’est dangereux ! Et s’ils vous repèrent ? Ou s’ils sont vraiment pacifiques ?
- Il faudra être très synchro. Lors de la téléportation, toutes les machines et l’attention est prise par l’opération de téléportation, pour éviter qu’elle ne se passe mal, ce qui serait désastreux. Je n’aurai donc que quelque minute pour me glisser à bord du vaisseau. Leur radar ne pourra me détecter, ma masse étant vraiment trop petite. S’ils me prennent, je ferai la maladroite, prétextant des réparations sur la coque de notre navire, et une défection de mon scaphandre qui m’a propulsé vers leur vaisseau, ma seule chance de survie… enfin, je me débrouillerai bien à leur servir une histoire de ce style. Mais si je réussis à passer inaperçue, je pourrai enquêter en toute liberté, et enfin savoir de quoi il en retourne.
- Lieutenant, c’est risqué, mais je pense que nous n’avons pas le choix. Je me propose volontaire pour me faire passer pour vous.
- D’accord enseigne Lhatta. Trouvez quatre autres volontaires pour vous accompagner. Et mettons nos montres synchro... voilà. Bien, commencez la téléportation à 23h05, heure terrienne. Pas avant ! Cela me laissera le temps de trouver une ouverture sur ce vaisseau… enfin j’espère !
 
*          *
*
 
Ayant enfilé une combinaison, Jones sortit par un sas discret, sous le vaisseau. Avec ses propulseurs, elle couvrit rapidement la distance qui séparait les deux vaisseaux. Le vaisseau akranien était vraiment très grand, fait dans un alliage inconnu de la Fédération. Elle longeait l’immense coque du vaisseau. Où trouver une ouverture ? Sur un vaisseau spatial, ce n’était pas évident à trouver. Il n’y avait pas tellement d’entrée possible : elle ne pouvait pénétrer par un sas, car ils se verrouillent de l’intérieur. Ce vaisseau ne semblait à première vue par avoir de ponton de largage d’engin plus petit, elle ne pouvait donc pénétrer par-là non plus. Ce qu’elle cherchait était la seule ouverture de base commune à tous les bâtiments de toute les civilisations, terrestre ou extraterrestre : l’évacuation d’ordure. Elle regarda sa montre : 22h59. Plus beaucoup de temps ! « Mais où est cette… »
 
A ce moment, elle vit un nuage de petite particule voleter devant elle, qui semblait venir du vaisseau. « Les déchets, pourvu que ce soit les déchets ! » Elle remonta le nuage jusqu’à sa base : une petite ouverture, avec un sas qui s’ouvrait et se refermait automatiquement à intervalles réguliers, lâchant de petits nuages de particules dans l’espace. Elle regarda sa montre : 23h03. L’ouverture était juste assez grande pour qu’elle y passe en se contorsionnant un petit peu. Elle compta le temps entre l’ouverture et la fermeture du sas. C’était juste, mais elle n’avait pas le temps de trouver autre chose.
 
*          *
*
 
Lhatta et les quatre volontaires arrivèrent dans la salle de téléportation. Jenny et Belinda étaient deux sœurs, qui avaient servi un temps dans les para-commandos spatiaux avant d’avoir fait une mission avec le lieutenant Jones. Elles avaient ensuite demandé à être muté sous ces ordres de façon définitive, car elles n’avaient jamais connu meilleur officier. Elles étaient de bons soldats et des éléments de valeur. Jenny était une mignonne petite brune très énergique, tandis que Belinda était une blonde pulpeuse. Ben, aussi un ancien para, à qui le capitaine Douglas avait sauvé la vie lors d’un raid victorieux, mais épique, lors de la guerre des troid systèmes suivait Douglas en espérant lui remettre la pareille un jour… Les cheveux grisonnant coupé à la brosse, il était grand, musclé… le para type ! Le dernier élément de l’équipe était moins talentueux militairement. Mike, beau brun ténébreux, enfin à ce qu’il dit, était courageux et arrogant. Fils de bonne famille, pistonné, il suivait l’équipe du Capitaine Douglas dans l’espoir de se couvrir de gloire.
 
Ils se placèrent tous les cinq sur le socle adéquat. L’opérateur tritura son panneau de commande. Il laissa l’accès au rayon du vaisseau extraterrestre. Un halo blanc les entoura, devint éclatant, puis disparu avec les cinq humains. « Pourvu que Jones ait pu pénétrer dans le vaisseau » pensa Lhatta.
 
*          *
*
 
23h05. Jones prit une grande respiration et se lança sans hésiter, bascula tête la première juste au moment ou le sas s’ouvrit, et se rétablit juste pour faire passer ses jambes au moment où le sas se refermait. C’était tout juste. Mais elle était passée. Elle était dans une sorte de grande cuve, une cuve à déchet, remplie d’un nuage brun plus compact. « Que de manière organique ! » pensa-t-elle en consultant son scanner. « Même si le vaisseau est grand, ça fait quand même beaucoup ! » Grâce au propulseur elle trouva sur un des murs métalliques la porte qui permettait sans doute aux techniciens d’entretenir la cuve. En l’observant, elle comprit qu’elle pouvait l’ouvrir manuellement. Elle tourna les molettes adéquates, ouvrit la porte et entra dans un petit sas de décompression. Après avoir refermé la porte, la lumière devint rouge, puis après encore quelques minutes, tout redevint normal, et une porte à l’autre extrémité de la pièce s’ouvrit. La gravitation était normale et l’air respirable. Jones enleva son scaphandre autonome, devenu très sale après le passage par la cuve, et sortit du sas de décompression, s’attendant à tout moment à ce qu’une horde d’akraniens mauves à longues oreilles se saisissent d’elle. Mais rien. Elle entra dans ce qui devait être un vestiaire, vide de toute présence. Apparemment elle était passée inaperçue. Elle cacha sa combinaison spatiale et son scaphandre dans ce vestiaire, dans une sorte de caisse contenant des outils bizarres et du matériel d’entretien des cuves.
 
*          *
*
 
Lhatta et ses compagnons furent bien reçu à bord du vaisseau akranien. Ils furent accueillis par un akranien s’appelant Mannè. Il était courtois, et demanda aux humains de le suivre, il allait les mener au capitaine Douglas. Ils suivirent donc leur guide. Les akraniens ne purent s’empêcher d’arrêter leur travail pour regarder Lhatta ou Belinda. Pour eux, qui n’avaient jamais vu de femmes terriennes, voir Lhatta, Jenny ou Belinda était extraordinaire ! Même dans le centre de commande du vaisseau, les hommes avaient les yeux rivés sur l’écran de vidéo, suivant les cheveux noirs de Lhatta qui ondulait au grès de sa marche… heureusement, car ainsi ils ne virent pas le petit voyant rouge qui clignota au niveau du sas de décompression de la cuve à déchet !
 
Finalement, Mannè s’arrêta.
- Veuillez m’attendre quelques minutes lieutenant Jones, j’arrive.
 
Après avoir acquiescer de la tête, Lhatta observa la pièce où ils se trouvaient. C’était une sorte de vestibule, rond, avec sept portes sur le pourtour des murs. Entre ces portes, des tables basses, avec des pots de fleurs. La même sorte de fleur en fait : une sorte de noix de coco à demi-enterrée, avec des hautes tiges et des fleurs pourpres ou mauves, en trompette. Ce vestibule était assez haut, avec une sorte de terrasse en mezzanine au second niveau, terminé par un dôme. Le tout était assez élégant. Lhatta attendait Manné avec ses compagnons au milieu de la pièce. Elle trouvait la fleur assez jolie, et le parfum dégagé par elle était très bon, mais la rigueur militaire faisait que les cinq personnages restaient sans bouger, au milieu de la pièce.
 
Après quelques minutes, le Zourk Menesis apparu sur la terrasse, suivi de Manné. Il les regarda avec un grand sourire.
- Soyez les bienvenus amis humains !
Puis il se retourna vers Manné et lui glissa doucement
- Pourquoi ça ne marche pas encore ?
- Ils sont trop loin des plantes, chuchota Mannè, pour un effet rapide ou immédiat, il faut en être plus près !
 
Le Zourk Menesis se tourna de nouveau vers les humains.
- Mannè me dit que vos amis sont dans le quartier des habitations, derrière une de ces portes. Ils déjeunent. Avant de vous laisser les rejoindre, j’aimerais que vous vous conformiez à une vieille coutume d’hospitalité akraniene. Pour nous les fleurs sont très importantes. Avant d’aller manger avec un hôte, on respire le parfum des fleurs posées dans le vestibule, et on complimente l’hôte pour son habitat. C’est devenu une politesse élémentaire chez nous.
- Bien sûr, Zourk Menesis, fit Lhatta. Nous ne voulons vous froisser, vous nous accueillez si chaleureusement.
 
Et faisant un geste pour que les autres fassent comme elle, et alla vers la plante. Elle huma le parfum d’une des fleurs, et fit un compliment d’usage. Mais elle trouvait que cette plante sentait vraiment bon ! Au risque de paraître impolie, elle huma une seconde fois la fleur. Quel parfum sublime ! En plus, elle se sentait toute bien. Elle flottait, l’angoisse de la mission avait disparu. Elle replongea le nez dans la fleur, vit avec amusement les pistils en forme de pénis, et, comme Neil et Douglas, suça les pistils, absorbant les neurotoxiques. Elle ne vit pas que ses compagnons faisaient de même, tous sous l’influence de la plante. Puis la sensation de chaleur commença, l’envie de sexe…
 
Elle se débarrassa de sa combinaison pour être plus à l’aise, et nue, se retourna. Les autres avaient fait comme elle. Ben, très grand et musclé, avait un sexe énorme. Il était tout bandé, et Jenny et Bélinda le léchaient avec gourmandise. Un peu à l’écart, Mike se masturbait en regardant le spectacle. Mike avait une verge beaucoup plus petite que celle de Ben, mais Ben étant déjà occupé… Lhatta marcha donc vers Mike et s’agenouilla devant lui. Il lui présenta sa queue, qu’elle commença à lécher. Elle lécha le gland, le manche, puis enfourna toute la verge dans sa bouche. Mike mis sa main sur l’arrière de la tête de Lhatta, et commença à lui imprégner de furieux vas-et-viens le long de sa queue, Lhatta se dégagea, renversa Mike sur le sol, et se coucha sur lui, de façon à pouvoir lui sucer le gland tandis que son sexe était à hauteur de la bouche de Mike. Il lui lécha alors la vulve, la pénétra de sa langue tandis qu’elle lui fit une pipe gourmande.
 
Belinda était couchée sur le sol, Jenny à quatre pattes lui léchait et lui mangeait la chatte, tandis que Ben prenait Jenny en levrette. Il ahanait à chaque coup de son énorme boutoir, qui faisait gémir de plaisir Jenny, qui en donnait un coup de langue plus profond à Belinda, qui gémissait à son tour… Lhatta laissa Mike, et alla passionnément embrasser Bélinda. Puis elle s’accroupit sur le visage de Bélinda, qui lui mangea à son tour la chatte (mieux que Mike !), faisant face à Ben et Jenny pour profiter du spectacle… Mike s’approcha du groupe, il ne lui restait que deux orifices disponibles : l’anus de Ben ou celui de Lhatta. Il choisit celui de Lhatta. Tandis qu’elle se faisait lécher par Bélinda, elle sentit le gland de Mike contre son anus. Elle s’accroupit mieux pour détendre son muscle anal, et ainsi Mike put la sodomiser à son aise… Belinda, sa tête juste en dessous de l’action, léchait tantôt la chatte de Lhatta, tantôt les couilles de Mike…
 
Tout à leur orgie, ils n’avaient pas vu que deux ou trois autres akraniens avaient rejoint le Zourk Menesis et Mannè sur la terrasse. Ils prenaient des notes, et commentaient les plaisirs humains, discutant en scientifique. Ils virent les humains se calmer doucement… Mike éjacula en premier dans le cul de Lhatta. Belinda avait le bas du visage trempé par la mouille de Lhatta, Jenny le bas du visage trempé par la mouille de Belinda, et Ben donna un dernier coup de boutoir et éjacula abondamment dans la chatte de Jenny. Puis ils se couchèrent les uns sur les autres, pour reprendre leur souffle. Les scientifiques akraniens discutèrent encore, prirent quelques notes, réglèrent les derniers détails de l’opération avec Menesis, puis quittèrent la terrasse, tandis que les humains recommençaient, Ben prenant violemment Lhatta, qui léchait Belinda tandis que Mike sodomisait Jenny…
 
*          *
*
 
Jones visitait le vaisseau. Le niveau où elle se trouvait était celui des machines, turbines, enfin, toutes des choses étranges d’une technologie qui dépassait celle des humains. Ce n’était pas ici qu’elle trouverait le professeur Neil et le Capitaine Douglas. Dès qu’elle entendait un bruit, elle se cachait, et put passer inaperçu. Mais le niveau supérieur étant assez fréquenté, et certainement surveillé, ce serait beaucoup plus difficile. C’est en se cachant précipitamment derrière de gros tuyaux pour éviter d’être vue par deux akraniens qu’elle n’avait pas entendu venir qu’elle trouva la solution. Les machineries du vaisseau akraniens produisaient beaucoup de chaleur. Hors ces machineries semblaient ne pas aimer la chaleur. Jones avait remarqué plusieurs grilles de ventilation. Ces grilles donnaient sur des tuyaux, assez grand, qui couraient dans tous le vaisseau. En se cachant derrière un de ces tuyaux de ventilation qui montait vers les niveaux supérieurs, Jones se trouva face à une grille, et elle vit au travers de celle-ci qu’il y avait des échelles de maintenance pour monter ou descendre dans les tuyaux. Après quelques recherches, elle parvint à ouvrir la grille, et se glissa à l’intérieur du tuyau. Il y faisait frais, mais c’était supportable. Elle monta l’échelle et arriva ainsi au niveau supérieur du vaisseau. Là, elle dut continuer à quatre pattes, mais c’était possible. Tout les 100 mètres il y avait une grille, par laquelle elle pouvait observer le vaisseau et les akraniens. Ces grilles étaient aussi la seule lumière, faisant alterner dans les tuyaux des zones d’ombres et de clarté.
 
Au grès de sa progression, elle vit les cuisines, des salles de repos, des salles dont elle ne comprenait pas l’utilité, et surtout beaucoup de laboratoires. Dans ces laboratoires, elle put apercevoir quelques scientifiques akraniens, perdus dans leurs expériences, mais aussi de nombreuses espèces animales de toute la galaxie, dans des cages. C’était vraiment étrange. Au grès de sa progression, elle voyait les akraniens comme des scientifiques, et pas des soldats. Elle n’avait vu aucune arme apparente. Quels drôles de gens ! Elle continua sa progression, et arriva au niveau de ce qui devait être une chambre d’akranien. Le mobilier était assez austère, comme dans tout vaisseau spatial, mais plus confortable que dans l’UFP-Atlas. Jones allait continuer lorsque la porte s’ouvrit, et un akranien entra dans sa chambre. La curiosité la retint, et elle observa l’extraterrestre. Il était torse-nu, comme les autres. Mauve, oreille en pointe, entièrement glabre. Il vaquait à ses occupations, prit un magazine dans un tiroir. Elle allait continuer, lorsqu’elle vit qu’il commença à se déshabiller. Elle aurait dû continuer, mais une curiosité voyeuriste la retenait. Elle vit le pantalon de l’akranien descendre. Il avait des fesses, comme des fesses humaines… Deux fesses mauves, avec son petit trou au milieu. Puis il se retourna. Jones n’en crut pas ses yeux ! Il avait deux pénis. Deux pénis qui commencèrent à bander, puis qui se tendirent à leur maximum. Jones rougit. L’akranien commença à se masturber, une main sur chaque sexe. Jones ne savait détourner les yeux de ces deux pénis, de ces deux glands qui apparaissaient et disparaissaient au grès des mouvements des mains de l’akranien. Jones vit à travers sa combinaison que ses tétons pointaient. Elle rougit encore plus. L’akranien gémit, et éjacula de ses deux sexes à quelques secondes d’intervalles. Son sperme ressemblait beaucoup à celui des humains, en plus jaunâtre peut-être… puis il disparut du champ de vision de Jones. Elle profita pour se remettre en route. Mais en bougeant, elle sentit que son entre-cuisse était tout humide. Elle passa sa main, et malgré sa combinaison, elle sentit le mouillé. Elle sentit ses effluves et rougit encore plus. « Pffff, je suis venue ! Comme une gamine devant son premier film porno ! Quelle honte ! »
 
Elle continua sa route, le plus silencieusement possible. Elle sentait dans la conduite ses effluves. « Pourvu que personne d’autre ne le sente » pensa-t-elle. Les pièces suivantes étaient de grands hangars, avec ce qui ressemblait à de grandes cages. Mais il faisait trop sombre pour qu’elle puisse voir de quoi il s’agissait. Elle continuait sa progression, mais s’arrêta brusquement. Elle avait entendu un bruit. Devant elle. Elle s’arrêta, scruta les ténèbres. Puis elle vit deux yeux jaunes luire dans le sombre, face à elle. Elle dégaina doucement son désintégrator. Un Mx32. Silencieux, précis. La meilleure arme de courte portée de la galaxie. Jones recula doucement dans le tuyau, dans la zone d’ombre, de façon à laisser venir son adversaire dans la partie claire, pour bien viser et le tuer sans faire le moindre bruit. Elle vit les yeux jaunes se rapprocher. Et constata que ce n’était pas un akranien, mais un animal qui venait vers elle. L’animal était arrivé dans la partie claire du tuyau. C’était un rat de l’espace. Croisement entre la souris de laboratoire et le rat, le rat de l’espace avait une fourrure blanche, des yeux jaunes et une longue queue rose. Sa taille avait évolué au gré des modifications génétiques. Il était grand comme un labrador terrien. Il se cachait souvent dans les grands vaisseaux spatiaux et mangeait ce qu’il trouvait. Il était omnivore et ses dents et ses griffes aussi coupante que des lames bien affûtées. Et là, il regardait Jones avec gourmandise. Calmement, elle leva son arme, visa et tira. Un rayon rouge sortit de son désintégrator, et foudroya le rat, qui tomba raide mort.
 
Ce n’est que quand elle sentit une présence derrière elle qu’elle se rappela que les rats de l’espace ne vivent – et ne chassent – jamais seul. Jones n’eut pas le temps de se retourner. Le deuxième rat lui sauta dessus, si violemment qu’elle lâcha son désintégrator. « Je suis morte ! » pensa Jones en fermant les yeux, prête à sentir des dentes acérées lui déchiqueter le corps. Mais le rat n’essaya pas de la manger. Ses pattes avant griffues posées sur les épaules de Jones, il s’accrochait à elle et elle sentit un coup violent à l’entrecuisse. Puis un autre. Avec horreur, Jones comprit que le rat ne voulait pas la manger. Il voulait s’accoupler. Il était en rut, et avait sentit les effluves de Jones. Le besoin vital et instinctif de s’accoupler, de se reproduire, était plus fort que celui de se nourrir. Jones voulut bouger pour se débarrasser du rat, mais il était lourd, et à quatre pattes, dans ces canalisations exigües, elle ne savait pas beaucoup bouger. Elle sentait dans son entrecuisse les coups de sexe du rat de plus en plus répétés. Elle regarda sous elle, et vit que le sexe du rat ressemblait à celui d’un chien, en plus long et un peu plus dur. Pour le moment le sexe du rat glissait sur la combinaison de Jones, mais devant les coups répétés, elle ne tiendrait pas longtemps. Jones essaya encore de se débattre, mais le rat lui donna un coup de griffe qui lui fit mal. Elle s’écroula. Sa combinaison était déchirée sur le côté gauche, mais heureusement elle n’avait qu’une estafilade au-dessus du sein. Elle se remit à quatre pattes pour fuir, mais le rat lui sauta à nouveau dessus. Dans le mouvement et avec les coups répétés du rat, sa combinaison se déchira. « Noooon ! » pensa-t-elle ! Le rat refit un coup de bassin, son sexe dur entra complètement dans le vagin de Jones. « Aaaaah » De douleur et sur le coup, elle s’écroula sur ses coudes… Sa croupe ainsi offerte, le rat n’hésita pas : il allait commencer à la besogner. Son sexe dur et rouge s’approchait du sexe humide de Jones. Mais le précédent coup de boutoir avait fait bouger Jones, qui sentit un objet métallique près de son coude droit. Son désintégrator ! Elle le prit, et tandis que le pénis du rat commençait à entrer en elle, elle tira à l’aveugle. Touché en pleine tête, le rat s’effondra sur Jones, mort. Elle dégagea d’abord le sexe encore chaud du rat de son vagin, puis se dégagea de sous la carcasse de l’animale. Elle était dans un bel état ! Sa combinaisons déchirée à l’entrecuisse, et imprégnée de sa mouille, et de la mouille du rat, son sein gauche à l’air… Elle souffla un peu, et décida d’aller de l’avant, l’arme à la main, en espérant ne plus rencontrer d’autres rats sur son passage.




(à suivre...)
Par Brusselx - Publié dans : Mes Récits...
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Commentaires

cette série est bien écrite. Les personnages sont pile-poil comme il faut pour une histoire de ce genre. Impatient de lire la suite x)
commentaire n° :1 posté par : Biohazard le: 21/05/2017 à 01h21
Ah cette scène avec le rat est vraiment excitante ! Tu t'en sors très bien pour jouer sur les contrastes entre le désir et la répulsion. On comprend tout à fait que Jones veuille se dégager de la créature répugnante mais le petit bout de queue du rat qui parvient quand même à s'enfoncer en elle avant qu'elle le tue est un détail qui m'a donné un frisson humide... Sa nouvelle tenue, ouverte juste sur son sein et son sexe, me semble très appropriée à des péripéties torrides ; et bien que ton personnage se trouve en mauvaise posture, la lectrice que je suis approuve ! ^.~
commentaire n° :2 posté par : Kerrydwen le: 29/08/2012 à 09h38
J'adore, surtout le passage avec le rat !
Un peu inspiré de Star trek,tout ce qui est technologie pas vrai ? Tu es fan ? J'aime bien pour ma part cet univers, et j'ai fantasmé pas mal sur certains personnages j'avoue.
commentaire n° :3 posté par : irisaia le: 21/07/2009 à 16h01
Bonjour Irisaia,

Merci pour ton com.
Vi, inspiration Star trek, tu as bien deviné... J'aime bien et en plus, comme toi, certains personnages inspirent au fantasme (à cause de l'uniforme ?).
réponse de : Brusselx le: 10/08/2009 à 09h51

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